Qu’est-ce que c’est ?
Le biogaz est une source d’énergie qui provient de la dégradation de la matière organique en l’absence d’oxygène.
Ce phénomène naturel peut être observé dans les marais ou les décharges d’ordures ménagères.
On peut le provoquer et l’intensifier en faisant de la méthanisation en digesteurs (sorte de gros silos) où cette dégradation est contrôlée.
Ce sont les matières organiques qui libèrent le biogaz lors de leur décomposition selon un processus de fermentation (méthanisation). On l’appelle aussi « gaz naturel renouvelable » ou encore “gaz de marais”, par opposition au gaz d’origine fossile. 

Comment se forme le biogaz ?

 Le biogaz provient d’un processus de fermentation de matières organiques, en l’absence d’oxygène.
Cette dégradation s’opère en plusieurs étapes sous l’action de bactéries spécifiques.
Les déchets les plus couramment dégradés sont les boues, les graisses, les déchets de conserverie, les lisiers, les fumiers…
Le biogaz en résultant est un mélange composé essentiellement de méthane (CH4) et de gaz carbonique (CO2) mais également (en moindre proportion) d’eau, d’azote, d’hydrogène sulfuré, d’oxygène ainsi que de composés aromatiques organo-halogénés et de métaux lourds, à l’état de traces.
Bien sûr, selon la matière organique et la technique utilisée, les proportions de tous ces composés diffèrent, mais en moyenne, le biogaz comporte (sur gaz sec) :

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 Il sert à la production de chaleur, d’électricité ou de biocarburant.
Le biogaz peut être directement capté dans les centres d’enfouissement des déchets ou produit dans des unités de méthanisation.
On distingue trois plages de production de biogaz en fonction de la température.

  • 15-25 °C : psychrophile
  • 25-45 °C : mésophile
  • 45-65 °C : thermophile

Ce sont les digesteurs mésophiles qui sont les plus utilisés (à 38 °C) dans les zones tempérées.
La récupération du biogaz produit par les décharges est d'autant plus intéressante que le méthane est un gaz à effet de serre bien plus puissant que le dioxyde de carbone (Co2) produit par sa combustion.

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Définition
À L’image des moulins à eau de jadis, l’hydroélectricité ou production d’électricité par captage de l’eau est apparue au milieu du XIXe siècle... C’était celle des moulins à eau, qui fournissaient de l’énergie mécanique pour moudre le grain ou puiser de l’eau. L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes ses formes, chute, cours d'eau, marée.
Aujourd’hui, l’énergie hydraulique nous sert principalement à fabriquer de l’électricité dans les centrales hydroélectriques. Pour cela, on se sert de l’énergie des chutes d’eau. De l’eau qui tombe d’une chute (forte variation d’énergie potentielle) apporte en effet une énergie beaucoup plus concentrée que de l’eau qui coule dans une rivière (énergie cinétique).
 Principe de fonctionnement 


     
Ce principe de fonctionnement consiste à diriger l'eau issue d'une rivière, d'un ruisseau ou d’un barrage vers une turbine qui est mise en action par la force de l'eau. Cette turbine hydraulique entraîne un générateur de courant électrique qui est ensuite envoyé sur le réseau électrique.
 L'eau accumulée dans les barrages ou dérivées par les prises d'eau, constitue une énergie potentielle disponible pour entraîner en rotation la turbine d'une génératrice. L'énergie hydraulique se transforme alors en énergie cinétique puis en énergie mécanique. Cette turbine accouplée mécaniquement à un alternateur l'entraîne en rotation afin de convertir l'énergie mécanique en énergie électrique.
Avantages et Inconvénients :

  • Avantage :

Cette énergie de type hydraulique peut être installée relativement facilement et pour un coût également relativement faible.

  • Les nuisances sonores très minimes en raison de l'isolation des générateurs électriques...
  • La production d'énergie est active durant les heures de fortes consommations d'électricité.
  • Aucune pollution n'est dégagée lors de la production d'électricité.
  • La production d'électricité est décentralisée (pas de pertes liées aux transports).
  • Facilitée d'entretien et la faible usure du matériel qui travaille à vitesse et à température modéré.
  • Haut niveau de rendement des machines, capable de transformer 90% de l'énergie de l'eau en énergie mécanique.
  • Souplesse d'exploitation, qu'accroissent encore les progrès de l'automatisme et des télécommandes.

On retrouve alors  ici les différentes caractéristiques d'une énergie renouvelable

  •  Inconvénients :
  • Modification du débit et du niveau de l'eau.
  • Perturbation de la faune et de la flore.
  • Surcoût lié à la nécessité d'installer des passes à poissons.
  • Risque pour les personnes en aval lié au barrage.

Il est à noter que l'énergie hydraulique comporte également  l'inconvénient de ne pas toujours être disponible lors de crues en rivière.

En septembre 2011, on recensait une capacité opérationnelle de 1 475 MW de solaire thermodynamique dans le monde. Plus de 3 000 MW étaient en cours de construction et 13 700 MW annoncés en projets à cette date.


L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) prévoit une contribution de cette technologie à hauteur de 11,3% de la production de l’électricité mondiale à l’horizon 2050.

Le vent est un déplacement de différentes masses d’air. En effet le soleil réchauffe la surface de l
a terre de manière plus importante au niveau de l'équateur. Cet air réchauffé, donc plus léger va s'élever puis se diriger vers des zones plus froides : Les pôles. L'air ainsi refroidit aura tendance à se rediriger vers l'équateur. À ces phénomènes de montées et descentes d'air pôles-équateur, vont se combiner des déplacements d'air latéraux engendrés par la rotation de la terre. L'énergie cinétique contenue dans ces déplacements de masses d'air est appelée ÉNERGIE ÉOLIENNE.
Elle tire son nom d’Éole (en grec ancien Αἴολος, Aiolos), le maître des Vents dans la Grèce antique.

L’énergie éolienne peut être utilisée de trois manières :

  • Conservation de l’énergie mécanique: le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule (Navire à voile ou char à voile), pour pomper de l’eau (moulins de Majorque, éoliennes de pompage pour irriguer ou abreuver le bétail) ou pour faire tourner la meule d’un moulin.
  • Transformation en force motrice (pompage de liquides, compression de fluides...)

 

Types d’éoliennes
On rencontre deux types d’éoliennes dans le domaine des petites puissances.

  • Les éoliennes à axe horizontal :

L’axe du rotor est parallèle au sol. Ces éoliennes sont les plus utilisées à cause de leur rendement et de leur efficacité. Elles peuvent fonctionner face au vent ou sous le vent.
 

 

  • Les éoliennes à axe vertical :

L’axe du rotor est perpendiculaire au sol (éolienne darrieus et savonius). Ces éoliennes n'ont pas besoin de systèmes pour les orienter dans la direction du vent, mais leur efficacité est médiocre par rapport au type horizontal, car elle capte deux fois moins d'énergie dans le vent.
 

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